Le IIIᵉ Sommet sur le financement du développement des infrastructures en Afrique s’est conclu sur un engagement historique : 18 milliards USD seront investis dans 38 projets bancables et 11 projets stratégiques du PIDA, le plan directeur de l’Union africaine pour l’intégration continentale.
Des annonces chiffrées et sectorielles
Des annonces chiffrées et sectorielles
- 43,9 Md USD d’opportunités discutées, dont :
- 25 Md pour les corridors de transport et la logistique
- 15 Md pour l’énergie et les interconnexions électriques
- 2,7 Md pour la sécurité hydrique
- 1,2 Md pour les infrastructures numériques
- Pipeline renforcé : 13 projets prioritaires du PIDA seront accélérés dès décembre 2025, lors du Forum africain sur l’investissement au Maroc.
Une nouvelle approche du financement
- Agenda 5 % : mobilisation des fonds souverains, de pension et d’assurance africains pour investir directement dans les infrastructures.
- Réformes politiques : engagement des États à lever les blocages réglementaires et à institutionnaliser l’approche par corridors.
- Initiatives immédiates :
- relance de l’initiative présidentielle des champions des infrastructures
- stratégie unifiée de capitaux attendue au sommet de l’UA en février 2026.
Citations fortes
- « Ce sommet a corrigé un déséquilibre de longue date », a affirmé Nardos Bekele-Thomas, Dg de l’AUDA-NEPAD.
- « L’Afrique peut et va planifier, financer et jeter les bases de sa propre prospérité », a insisté Lerato Mataboge, commissaire UA aux infrastructures et à l’énergie.
Analyse EMA
Ce sommet illustre un changement de paradigme : l’Afrique ne se contente plus d’attendre des financements extérieurs, elle mobilise son propre capital institutionnel. Mais le défi reste immense : transformer les promesses en projets livrés, dans un contexte où le déficit annuel en infrastructures est estimé entre 130 et 170 Md US, avec un suivi rigoureux (comité PIDA, responsabilité entre pairs).
Les questions suivantes méritent une attention :
- Comment ces corridors et interconnexions peuvent accélérer la compétitivité minière et énergétique ?
- Ces 18 Md USD sont-ils un signal durable ou un effet d’annonce ?
La réussite dépendra de la capacité des États à :
Ce sommet illustre un changement de paradigme : l’Afrique ne se contente plus d’attendre des financements extérieurs, elle mobilise son propre capital institutionnel. Mais le défi reste immense : transformer les promesses en projets livrés, dans un contexte où le déficit annuel en infrastructures est estimé entre 130 et 170 Md US, avec un suivi rigoureux (comité PIDA, responsabilité entre pairs).
Les questions suivantes méritent une attention :
- Comment ces corridors et interconnexions peuvent accélérer la compétitivité minière et énergétique ?
- Ces 18 Md USD sont-ils un signal durable ou un effet d’annonce ?
La réussite dépendra de la capacité des États à :
- maintenir la discipline de gouvernance annoncée,
- garantir la bancabilité des projets,
- et surtout, institutionnaliser l’élan de Luanda pour éviter l’effet d’annonce.
Conclusion EMA
Luanda a envoyé un signal fort : l’Afrique veut financer sa propre intégration. Reste à voir si les 18 milliards annoncés seront le début d’une dynamique durable ou un jalon symbolique dans une longue quête de souveraineté infrastructurelle.
Luanda a envoyé un signal fort : l’Afrique veut financer sa propre intégration. Reste à voir si les 18 milliards annoncés seront le début d’une dynamique durable ou un jalon symbolique dans une longue quête de souveraineté infrastructurelle.

🗞️ Actualités sectorielles

